Artistes : Les résidents des Ehpad de La Barre à St-Jean de Bournay, de l’Eden et le Grand Cèdre à La Côte St-André, élèves du Lycée Vallon Bonnevaux, Cie les Soeurs Goudron, Jaspir. 

Durant la saison 24-25, et dans le cadre du dispositif Culture et Santé, les résidents des Ehpad de La Barre à St-Jean de Bournay, de l’Eden et le Grand Cèdre à La Côte St-André, des élèves du Lycée Vallon Bonnevaux, la Cie les Soeurs Goudron et Jaspir ont porté un projet de création d’une comédie musicale, à partir des mots et envies artistiques des résidents. Retour sur cette formidable aventure.

La couleur, la forme et l’énergie sont les trois piliers des tableaux de Lucie Collot.

Sa peinture, toute en nuances et en vibrations intimes, saisit délicatement le regardeur, touchant ce qu’il a de plus secret. Lucie Collot trouve son inspiration dans les méandres incroyables de la nature, qu’elle soit macroscopique ou microscopique, échappant ainsi à la dichotomie entre Figuration et Abstraction. Chaque œuvre révèle un paysage entier, un microcosme qui contient tous les secrets du monde. C’est la nature en suspension qui se dévoile.

Chaque regard porte en lui une histoire, une émotion particulière : la bienveillance d’un échange, la douceur d’un sourire, la tristesse d’un regard, l’intensité d’une surprise ou la chaleur d’un amour sincère. Il capte l’essence de notre état intérieur, transmettant nos pensées et nos sentiments de manière immédiate et sincère. C’est un langage universel, qui transcende les barrières culturelles et linguistiques, touchant directement nos sensibilités mis en lumière par le Club photo de St-Jean de Bournay.

La République Démocratique Allemande (RDA) a existé pendant quarante ans. Quarante années durant lesquelles des générations y sont nées, ont grandi, ont cru en son idéologie ou s’y sont opposées. À l’Est, le quotidien différait profondément de celui vécu à l’Ouest : deux mondes séparés par une frontière bien réelle, aussi bien géographique qu’architecturale, culturelle et sociale.

En 1989, la chute du Mur de Berlin marque la fin brutale de cette division. Une frontière s’efface, mais avec elle disparaît tout un pays. Les bâtiments se vident de leur fonction, les statues de leur sens.

 Leila Danerol, originaire de Gillonnay, a vécu 15 ans à Berlin. Armée d’un vieil appareil argentique moyen format, fabriqué en URSS,  a  parcouru ce territoire pour en saisir les traces encore visibles. Ces photographies témoignent de ce qui subsiste d’un monde désormais révolu.